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16 février 2016

black lives matter (la vie des noirs compte)

Difficile de trouver une photo pour illustrer ma publication : ce ciel d'hiver, chargé de nuages,  fera l'affaire.
Ce mouvement contestataire dénonce tout d'abord les brutalités policières faites aux afro-américains.
Il dénonce toutes les exécutions d'afro-américains par les forces de police.
Pour chaque cas, ils diffusent des images, des infos sur les victimes innocentes, non armées, souvent mineures qui ont le malheur de se trouver au mauvais endroit.
Je n'ai pas envie de dénoncer, je ne sais pas tout, je sais juste que des victimes innocentes sont tuées par des officiers de police parce que c'est plus facile et rapide que de prendre le risque d'attendre de voir si la victime est réellement armée et dangereuse. Les militants de ce mouvement, propagent l'info dans les réseaux sociaux à chaque fois qu'un officier de police est innocenté dans ce genre d'affaire. Ils veulent que tout le monde sache que la justice américaine ouvre les policiers.
J'ai vu des dizaines d'histoires d'innocents tués dont beaucoup d'adolescents, les officiers sont toujours innocentés même si parfois ils sont reconnus avoir agit dans un état psychologique non compatible avec la profession. Cela laisse un immense sentiment d'injustice.
C'est un mouvement en faveur de la justice et de la libération des minorités de seconde zone aux Etats-Unis.
Des stars, acteurs et chanteurs, dont Beyoncé dont j'ai parlé le 10 février commencent à militer aussi, ce qui donne plus de visibilité au mouvement. Ce n'est pourtant pas un mouvement afro-américain, les militants sont de toutes races.
Les premières manifestations à Ferguson dans le Missouri, ont porté le message jusqu'en Haïti et en Palestine. Le message devient fortement politisé et le mouvement tant à devenir le mouvement pour combattre, les races ou ethnies, opprimées ou victimes de genocide. Le message peur être sujet à controverses selon les pays.
mais pour en revenir juste aux Etats-Unis, quelqu'un m'a fait remarquer la différence de traitement entre blancs et noirs en me donnant l'exemple de l'Oregon en janvier. Des activiste blancs ont occupé un bâtiment fédéral pour manifester contre l'administration des terres du parc national par l'Etat au détriment des fermiers locaux. Le siège du bâtiment a duré 41 jours. Cette personne m'a assuré que si les occupants du bâtiment avaient été noirs cela aurait été réglé très vite par la mort des protagonistes. Ce siege à couté des milliers de dollars à l'Etat. Un activiste sur la dizaine ou vingtaine de personnes à avoir participé, a été tué alors qu'il saisissait son arme.
Je savais déjà qu'il y avait beaucoup de violence aux Etats Unis mais je découvre qu'elle est aussi là où elle ne devrait pas être c'est à dire dans les habitudes de la police et que la segregation est loin d'être finie malgré l'abolition des lois ségrégationniste en 1964.
Je ne vois pas cette segregation parmi les gens que je côtoie mais c'est parce il s'agit d'un milieu  relativement privilégié socialement et culturellement.
comme j'ai écrit il y a quelques semaines, les gens que je rencontres sont ouverts et tolérants aux immigrants bien plus qu'en France. Les USA sont le pays ou se côtoient le meilleur et le pire avec une grande amplitude beaucoup plus grande qu'en Europe entre les 2 extrêmes.

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