L'avion avait du retard, heureusement avec le sur-classement j'ai été prioritaire pour quitter l'avion.
Je me suis dirigée vers aux contrôles pour les résidents américains et sans surprise mon statut en cours de régularisation m'a valu d'être emmenée par un officier de l'immigration dans un bureau spécial à l'abri des regards.
J'ai attendu 15 minutes pendant qu'un officier de l'immigration a vérifié mon statut sur ordinateur et par un coup de fil.
Je tiens quand même à signaler, parce qu'on m'avait dit le contraire, que tous les officiers ont été très souriants et agréables. Ils étaient très rassurants en m'annonçant qu'ils allaient m'emmener quelque part pour vérifications et je ne me suis pas sentie traitée comme une suspecte.
Après avoir été "relachée" je me dirige vers les bagages, le tapis encore immobile est vide. Je dois faire preuve de patience encore un peu.Mes bagages sont aussi délivrés en priorité, mais personne pour m'aider à soulever les valises de 23 et 27.5 kg.
En passant aux douanes, j'ai été sélectionnées pour un contrôle par les services de l'agriculture et de l'alimentation... Il a fallu encore une fois soulever les valises pour les poser sur un tapis roulant et les reprendre après le contrôle. La fois de trop pour mon dos. Toujours avec le sourire, j'ai droit à un interrogatoire dont je n'ai pas vraiment compris toutes les questions mais j'ai simplement répondu "Non". Il était question de culture bactérienne, je crois. Pas de viande, pas de graines, pas de terre...
La crème de raifort, le vin blanc et la poudre de saté vietnamienne sont passés.
Mark m'a accueilli dans ses bras et ramené à notre appartement qui avait été nettoyé et rangé mieux que je ne le fait moi même.
Un bouquet de roses sur la table et un mot doux m'attendaient.
J'ai déballé quelques affaires pendant que Mark s'est occupé du diner aux chandelles.
J'ai porté la robe rouge offerte par Sylviane.
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