La réponse à notre question concernant la prise en charge du titrage des anticorps par la compagnie d'assurance santé est claire : il faut que le médecin le prescrive en bilan de santé.
Comme en France, il nous faut choisir un médecin traitant, j'aime bien celle qui m'a prise en charge au 1er RDV. Elle ne travaille dans le centre que les vendredi, pour moi c'est Okay et nous ferons les papiers pour qu'elle devienne mon médecin généraliste référent.
Je dois remplir un questionnaire de santé de 4 ou 5 pages.
Je dois détailler les maladies que j'ai eu, il y a une longue liste de maladies à cocher oui ou non (ne pas cocher quand on ne sait pas) une liste détaillée pour les symptômes que j'ai, une liste plus courte les antécédents familiaux des parents et grands-parents.
Il y a quand même quelques questions vraiment surprenantes.
Est ce que je boucle ma ceinture de sécurité en voiture?
Combien de partenaires sexuels mâles ?
Combien de partenaires sexuelles féminines?
Combien de partenaires actuellement?
Je regarde Mark, avec cette interrogation dans mon regard "est ce que je dis tout?" il rigole et me chuchote "tu n'es pas obligée de dire la vérité", je réfléchi, tentée de dire combien et finalement suis les conseils de Mark. C'est ma vie!
Combien de verre d'alcool forts, par semaine?
Combien de verres de vin, par semaine?
Combien de verre de bière, par semaine?
Juste quelques verres de vin! Pourquoi j'ai l'impression que ce formulaire est moralisateur?
Quand j'ai fini avec le questionnaire (çà m'a pris au moins 15 minutes, je ne connais pas tous les mots anglais sur la liste, c'est plus long), l'infirmière vient prendre la tension, faire un ECG (mais oui çà fait parti du bilan de routine) et faire la prise de sang.
Ensuite le médecin fait sont examen ponctué de "good" aux différentes étapes.
Nous parlons alimentation et je lui dit que j'essaie d'éviter le gluten mais que depuis mon arrivée aus States j'en consomme de nouveau régulièrement. A ma grande surprise, elle me conseille d'éviter le gluten et dit qu'elle y arrive assez facilement.
Elle me donne l'adresse d'une boutique ou je peux trouver les aliments pour ceux qui cherchent une alimentation plus particulière. décidemment je suis contente que le hasard m'ai fait tomber sur elle lors de ma 1 ère consultation.
Elle a étudié le français pendant des années et me dit sa honte ne pas pouvoir le parler mais quand la conversation devient difficile je peux utiliser quelques mots de ma langue maternelle pour m'exprimer et elle me comprend.
Comme en France, j'ai un médecin référent. Elle a les qualités réunies de ma naturopathe (pas un vrai médecin, chez qui j'allais plusieurs fois par an) et de mon médecin référent en France (ou j'allais bien plus rarement, mon record 16 mois sans aller consulter de fin 2013 à mi-2015)
Maintenant j'attend les résultats de titrages des anticorps ainsi que le reste du bilan.
Je vois le bout du tunnel dans ces démarches.
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le passage souterrain pour cyclistes et piétons qui passe sous Jefferson Street afin d'éviter la montée de la colline. |