J'ai ainsi pu découvrir comment cet homme a réussi à faire voter par le congrès un amendement comme tel que celui des droit civils pour les noirs-américains.
Sans l'assassinat de JFK,
il n'aurait certainement jamais été président des USA.
Il a commencé sa carrière comme instituteur dans un quartier pauvre et a voulu enrayer la pauvreté. Il a fait les plus importantes réformes en matière de politique sociale mais sa nature ombrageuse et la guerre du Vietnam lui on valu son impopularité. J'ai été surprise de découvrir à quel point il était un humaniste.
Je suis passée devant une galerie de portraits de tous les présidents de Etats-Unis, une partie assez classique du musée.
C'est un musée très vivant avec des vidéos, un accès aux enregistrements de toutes les conversations téléphoniques du président LBJ. J'en ai choisi une avec la veuve Jacky Kennedy. Ce n'est pas juste l'histoire et l'oeuvre d'un président que le musée nous fait découvrir, en parallèle il nous restitue l'actualité politique et culturelle des Etats-Unis de l'époque. Une vraie plongée dans les années 60.
Le plus excitant, pour moi, était une réplique du bureau ovale, avec ses meubles. En effet chaque nouveau président emménage dans le bureau ovale de la maison blanche avec les meubles de son choix et en repartant laisse un bureau vide pour le suivant.
Je conseille vivement ce musée, par contre il faut prévoir la petite laine et une écharpe. Au bout de 2h30 de visite, j'étais frigorifiée, et pourtant j'avais une veste et un pull léger.
5 étages de documents dans la bibliothèque |
un Extrait Wikipedia :
Le jour-même de l'assassinat en cours de mandat de John F. Kennedy, le , il accède à la présidence des États-Unis en sa qualité de vice-président. Il termine la présidence de Kennedy, puis est élu sur son propre nom, l'emportant largement à l'élection présidentielle de 1964. Son mandat est marqué par de violentes émeutes raciales et des assassinats politiques, notamment celui de Martin Luther King. Johnson conçoit le programme politique de « Great Society», qui comprend des lois qui soutiennent les droits civiques, la radiodiffusion publique, la protection de l'environnement, l'aide à l'éducation. Il lance un programme de « guerre contre la pauvreté», créant ainsi le Medicare et le Medicaid et signe en août 1965 le Voting Rights Act. Le comportement dominateur de Johnson est resté célèbre, notamment son fameux « traitement Johnson », par lequel il s'imposait physiquement à ses interlocuteurs, et dont il a souvent abusé même face aux plus influents hommes politiques pour les forcer à accepter ses législations.
Simultanément, il doit gérer la première partie de la guerre du Viêt Nam, où l'implication américaine s'intensifie. La guerre se prolongeant, la popularité de Johnson connaît une baisse importante. Après les élections au Congrès de 1966, l'hypothèse d'une réélection de Johnson à l'élection présidentielle de 1968 est compromise en raison des turbulences que suscite l'opposition à la guerre du Vietnam au sein du Parti démocrate. Malgré les échecs de sa politique étrangère, un certain nombre d'historiens tirent un bilan favorable de sa présidence du fait des réformes qu'il a su réaliser en politique intérieure.
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